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Cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus se déclare dans les cellules du col de l’utérus. Le col de l’utérus fait partie de l’appareil génital féminin. Il représente la partie inférieure, étroite de l’utérus.

Il existe deux principaux types de cancer du col de l’utérus:

  • Le carcinome épidermoïde du col de l’utérus, qui se déclare dans les cellules de la paroi extérieure du col de l’utérus. Il s’agit du type de cancer du col de l’utérus le plus courant.
  • L’adénocarcinome du col de l’utérus, qui se déclare dans les cellules de la paroi intérieure du col de l’utérus. Ces cellules composent le mucus et d’autres fluides.

Pour en savoir plus sur le cancer du col de l’utérus, visitez le site de la Société canadienne du cancer.

Contenu de cette page

Vous trouverez de l’information, des ressources et des outils de Santé Ontario (Action Cancer Ontario) à l’attention :

  • les patients, familles et soignants
  • toute personne souhaitant se renseigner sur le cancer du col de l’utérus
  • les fournisseurs de soins de santé

Vous trouverez également des liens vers d’autres organismes offrant de l’information relative au cancer du col de l’utérus.

Prévention

La principale cause du cancer du col de l’utérus est le papillomavirus humain (VPH), un virus courant sexuellement transmis. Pour en savoir plus sur le VPH, rendez-vous sur la page du papillomavirus humain.

Voici plusieurs mesures à prendre pour réduire votre risque de cancer du col de l’utérus:

Réduisez votre exposition au VPH

Plus vous avez de partenaires sexuels, plus votre risque d’attraper le VPH est élevé. Votre risque peut également être élevé si l’un de vos partenaires est porteur du VPH, ou s’il a eu plusieurs partenaires sexuels dans le passé. La plupart des infections au VPH ont lieu dans la première année d’activité sexuelle.

Il est prouvé que l’utilisation régulière de préservatifs ou d’un diaphragme peut aider à réduire le risque de cancer du col de l’utérus en réduisant l’exposition au VPH. Les éléments sont plus convaincants pour les préservatifs que les diaphragmes. Il est important de savoir que même les préservatifs ne peuvent offrir une protection à 100 % contre le VPH ou éliminer le risque de cancer du col de l’utérus.

Pensez à la vaccination contre le VPH

Le vaccin contre le VPH (Gardasil®) est mis gratuitement à disposition de tous les élèves de 7e année dans le cadre du programme scolaire à financement public de l’Ontario.

plus, le vaccin contre le VPH est en vente. Il est approuvé pour les femmes jusqu’à l’âge de 45 ans. Si vous êtes une personne ayant un col de l'utérus, nous vous encourageons à parler du vaccin à votre médecin.

Il est idéal de se faire vacciner avant d’être sexuellement active et de risquer d’être exposée au virus du VPH. Cependant, vous pouvez bénéficier du vaccin même si vous êtes sexuellement active. Le vaccin protège contre la plupart des cancers du col de l’utérus, mais pas tous. Donc toutes les femmes, y compris celles qui ont reçu le vaccin contre le VPH, doivent passer un dépistage régulier du cancer du col de l’utérus.

Ne fumez pas

Si une femme qui est infectée avec une souche de VPH à haut risque fume, son risque de cancer du col de l’utérus peut augmenter de 80 %. Le tabagisme inhibe le système immunitaire, empêchant l’organisme de lutter contre les infections. De plus, le tabagisme est lié à de nombreux types de cancer et autres types de maladies. Il n’existe aucun produit du tabac sécuritaire, ni aucune quantité de tabac sécuritaire.

Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. Si vous ne fumez pas, protégez-vous en évitant l’exposition à la fumée du tabac des autres (tabagisme passif).

Pour de l’information à propos du renoncement au tabac, vous pouvez visiter le site Web de la Société canadienne du cancer.

Passez des tests Pap régulièrement

Les tests Pap permettent de détecter des changements dans les cellules cervicales causés par une infection au VPH. Le cancer du col de l’utérus peut parfois être évité en surveillant ces changements cellulaires de près et en les traitant au besoin. Des tests Pap de dépistage réguliers offrent une meilleure chance de détecter des changements de cellules précancéreuses afin de les traiter et probablement de les soigner avant que le cancer n’ait le temps de se développer.

Assurez-vous de passer des tests Pap réguliers, et des tests de suivi si le résultat de votre test Pap est anormal.

Voir la section Dépistage ci-dessous pour de plus amples renseignements, notamment quelles femmes doivent passer un test de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Dépistage

Le dépistage s’adresse aux personnes ne présentant pas de symptômes.

Le dépistage régulier est important car il peut permettre de déceler des cellules anormales qui pourraient devenir cancéreuses (appelées des cellules-précancéreuses). La découverte de cellules précancéreuses et leur traitement peuvent prévenir le développement de la maladie. Il est plus facile de traiter des cellules précancéreuses qu’un cancer. Par ailleurs, son traitement a plus de chances d’être efficace que celui d’un cancer après sa propagation.

Le dépistage est le seul moyen de détecter des changements précoces pouvant entraîner un cancer du col de l’utérus.

Qui doit passer un dépistage

  • Actuellement, nous recommandons à toute personne ayant un col de l'utérus (femmes, personnes transmasculines et non binaires) de 21 ans ou plus qui sont ou ont déjà été actives sexuellement de se soumettre à un test de dépistage régulier du cancer du col de l’utérus. Cependant, nous sommes en train de mettre à jour cette recommandation.
  • Selon les derniers résultats cliniques, la plupart des personnes devraient passer un test de dépistage tous les trois ans.
  • Les personnes peuvent cesser de passer un test de dépistage régulier à partir de 70 ans si elles ont reçu au minimum trois résultats normaux au cours des dix dernières années.

La plupart des cancers du col de l’utérus décelés à un stade précoce sont diagnostiqués chez les personnes se faisant dépister. La plupart des cancers du col de l’utérus à un stage avancé, qui entraînent souvent des conséquences plus graves, sont découverts chez des personnes qui n’ont jamais passé de test de dépistage ou qui n’en n’ont pas passé régulièrement.

Il existe un test permettant de vérifier la présence d’infection par le VPH, la cause principale du cancer du col de l’utérus. Cependant, le test du VPH n’est actuellement pas financé par l’État. En attendant qu’il le soit, nous recommandons de continuer à utiliser le test Pap pour le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Pour savoir quand et où passer un dépistage, et pour vous renseigner sur le test Pap, le programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus et plus encore, consultez la page sur le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Diagnostic

Au moment du diagnostic, des tests peuvent être nécessaires pour confirmer le cancer. Attendre les résultats de tests peut être stressant. Si vous attendez un diagnostic, parlez à votre médecin pou infirmier praticien de la gestion du stress dans ce moment difficile.

Pour de l’information à propos des tests de diagnostic pour le cancer du col de l’utérus, visitez le site Web de la Societé canadienne du cancer.

Traitement

Le traitement du cancer du col de l’utérus dépendra de ce qui suit:

  • Type de cancer
  • Stade du cancer
  • Traitements choisis par le patient

Les traitements peuvent comprendre:

  • chirurgie
  • traitement médicamenteux (chimiothérapie)
  • radiothérapie;
  • d’autres options
  • essais cliniques;

Pour en savoir plus sur les types de traitement du cancer du col de l’utérus, visitez le site de la Société canadienne du cancer.

Information sur le traitement médicamenteux

Vous pouvez vous renseigner sur les médicaments précis utilisés à l’aide de nos fiches d’information du patient. Elles fournissent de l’information sur les traitements médicamenteux du cancer, notamment sur leur utilité et la manière de gérer les effets secondaires. Vous pouvez trouver les fiches d’information des patients sur la page Médicaments.

Vous pouvez également consulter la page À propos de la chimiothérapie pour des renseignements généraux sur le traitement médicamenteux du cancer.

Traitement des symptômes et des effets secondaires

Les personnes atteintes de cancer peuvent avoir des symptômes liés à leur cancer ou des effets secondaires du traitement.

Nos guides de gestion des symptômes expliquent:

  • comment reconnaître des symptômes
  • les choses à faire et à ne pas faire
  • quand prendre contact avec l’équipe de soins de santé

Les guides sont mis à disposition des patients et de leurs fournisseurs de soins de santé. Chaque guide de patient est accompagné de liens vers des ressources utiles comme des cours, des livres, des vidéos et des feuilles de travail.

Nos fiches d’information sur les effets secondaires offrent des astuces pour les personnes ayant des effets secondaires de la chimiothérapie.

Si vous êtes atteint du cancer, n’oubliez pas qu’il est important de parler de tout symptôme et toute inquiétude à votre équipe de soins de santé.

Essais cliniques

Les essais cliniques sont des études scientifiques mettant à l’essai l’efficacité et l’innocuité d’un traitement médical. Trouvez des essais cliniques au Canada.

Soins palliatifs

Les soins palliatifs apportent un soutien aux personnes atteintes d’une maladie qui engage le pronostic vital, et leurs familles. L’objectif de ces soins est de soulager la souffrance pour que les patients puissent avoir la meilleure qualité de vie possible. Les soins palliatifs doivent commencer au moment du diagnostic de maladie engageant le pronostic vital.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page Soins palliatifs.

Après le traitement

À la fin du traitement, le patient entre dans une nouvelle phase du cancer. Une grande partie des soins sera transféré aux fournisseurs de soins dans la collectivité, comme un médecin de famille ou un infirmier praticien.

Soins de suivi

Les soins de suivi sont les soins dispensés une fois que le traitement actif d’un cancer du col de l’utérus est terminé. Ils visent à:

  • aider la personne à se remettre du cancer et des traitements
  • détecter le cancer tôt en cas de rechute

Pour en savoir plus sur les soins de suivi, visitez le site de la Société canadienne du cancer.

Traitement des symptômes qui persistent

Une personne peut ressentir des symptômes du cancer pendant des mois ou des années après la fin du traitement. Ils sont appelés effets sur le long terme ou effets tardifs.

Si vous êtes confronté à des symptômes qui persistent après votre traitement du cancer, vous trouverez de l’information sur comment les gérer dans nos guides de Traitement des symptômes et des effets secondaires.

Soins de fin de vie

Chaque personne vit une expérience différente durant les derniers mois et jours de sa vie. Les symptômes peuvent changer avec l’évolution de la maladie, et la nécessité d’information et de soutien est propre à chaque patient. Les membres de la famille auront également leurs propres questions, inquiétudes et besoins.

Si vous aidez un membre de votre famille au cours des derniers mois de sa vie, parlez régulièrement à votre équipe de soins de santé de vos questions et inquiétudes. Ils peuvent vous fournir des renseignements et des ressources pour vous aider vous et votre famille, à prendre des décisions et prévoir vos soins de fin de vie.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page des soins palliatifs.

Faits

  • Chez les femmes de l’Ontario, en 2012, le cancer du col de l’utérus était le 13e cancer le plus courant et le troisième cancer gynécologique (cancer qui se déclare dans les organes reproducteurs de la femme).
  • Il est plus courant chez les jeunes femmes, et le taux le plus élevé de cancer du col de l’utérus concerne les femmes âgées de 35 à 39 ans.
  • Les données les plus récentes suggèrent qu’environ 620 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus chaque année, et environ 190 d’entre elles meurent de cette maladie chaque année.
  • Entre 2011 et 2013, environ 62 % des femmes admissibles en Ontario âgées de 21 à 69 ans ont passé des tests de dépistage de cancer du col de l’utérus et de cellules précancéreuses avec un test Pap.
  • Le taux de participation au dépistage du cancer du col de l’utérus est resté stable, variant de 62 % à 65 % entre 2002 et 2013.
  • Entre 2012 et 2014, la participation au dépistage était la plus élevée chez les femmes âgées de 30 à 39 ans et la moins élevée chez les femmes de 60 à 69 ans.
  • Seulement 53 % des femmes de 60 à 69 ans passaient un test de dépistage tous les 3 ans, contre 68 % des femmes de 30 à 39 ans.