La principale cause du cancer du col de l’utérus est le virus du papillome humain (VPH). Le VPH est un virus qui se transmet d’une personne à l’autre par contact sexuel. On parle de contact sexuel lorsqu’une personne entre en contact avec les organes génitaux (parties intimes) d’une autre personne. Ce contact peut se faire avec la main, la bouche ou les organes génitaux. Pour en savoir plus sur le VPH, rendez-vous sur la page du Dépistage du cancer du col de l’utérus.
Voici plusieurs mesures à prendre pour réduire votre risque de cancer du col de l’utérus :
Pensez à la vaccination contre le VPH
Le vaccin contre le VPH (Gardasil®) est mis gratuitement à disposition de tous les élèves de 7e année dans le cadre du programme scolaire à financement public de l’Ontario.
Les personnes qui ne sont pas admissibles au programme scolaire financé par les fonds publics peuvent payer pour se faire vacciner contre le VPH. Si vous avez un col de l’utérus, demandez à votre médecin, à votre infirmier(ère) praticien(ne) ou à votre sage-femme de vous vacciner.
Il est préférable de se faire vacciner avant d’avoir un contact sexuel avec une autre personne. Mais même si vous avez déjà eu un contact sexuel avec une autre personne, vous pouvez bénéficier du vaccin. Le vaccin prévient la plupart des cancers du col de l’utérus, mais pas tous.
Passer des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus régulièrement
Le test de dépistage du cancer du col de l’utérus recherche les types de VPH qui peuvent parfois causer le cancer du col de l’utérus. Il recherche également les modifications cellulaires du col de l’utérus causées par ces types de VPH.
Le test de dépistage du cancer du col de l’utérus a remplacé le test de Papanicolaou parce qu’il contribue mieux à la prévention du cancer du col de l’utérus.
Un dépistage régulier à l’aide du test de dépistage cervical est le meilleur moyen de réduire le risque de développer un cancer du col de l’utérus. Veillez à vous soumettre régulièrement à des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus et, si nécessaire, à des examens complémentaires en cas de résultat anormal.
Consultez la section Dépistage pour en savoir plus, notamment sur les personnes qui devraient passer un test de dépistage cervical.
Ne fumez pas
Le risque de cancer du col de l’utérus augmente de 80 % pour une personne atteinte par un type de VPH cancérigène si elle fume aussi. Le tabagisme affaiblit le système immunitaire, ce qui rend plus difficile la lutte contre une infection. Le tabagisme est lié à de nombreux types de cancer et d’autres maladies. Il n’y a pas de type de produit du tabac commercial sûr ni de quantité de tabac sécuritaire.
Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. Si vous ne fumez pas, protégez-vous en évitant l’exposition à la fumée du tabac des autres (tabagisme passif).
Si vous fumez actuellement du tabac, prenez le temps d’envisager d’arrêter de fumer. Les études montrent qu’une combinaison de conseils et de médicaments vous donnera les meilleures chances de réussite si vous essayez d’arrêter de fumer.
Pour de l’information à propos du renoncement au tabac, vous pouvez visiter le site Web de la Société canadienne du cancer.
Réduisez le risque de contracter le VPH
80 % des personnes contracteront le VPH au moins une fois dans leur vie. Le risque d’être atteint par le VPH commence dès le premier contact sexuel et augmente avec chaque nouveau partenaire sexuel. Le risque d’être atteint peut également augmenter si un partenaire sexuel est atteint du VPH.
Certaines études montrent que l’utilisation régulière de préservatifs peut aider à réduire le risque de cancer du col de l’utérus parce qu’elle réduit le risque de contracter le VPH. Mais les préservatifs ne peuvent pas protéger complètement contre le VPH ni prévenir complètement le cancer du col de l’utérus.