Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario 5 2019–2023
Depuis 2005, des plans provinciaux pluriannuels de lutte contre le cancer ont permis d’améliorer la qualité et le rendement du réseau de cancérologie de l’Ontario. Le Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario 2019-2023 repose sur cette base solide. Il offre une feuille de route sur la façon dont Action Cancer Ontario, les programmes régionaux de cancérologie, les partenaires de système de santé, et à terme, Santé Ontario, collaborent pour réduire le risque de développer un cancer et améliorer les résultats chez tous les Ontariens atteints d’un cancer.
Santé Ontario est une agence unique qui, à terme, prendra en charge le travail d’Action Cancer Ontario dans le cadre du mandat plus vaste de Santé Ontario qui consiste à superviser la prestation des soins de santé en Ontario, à améliorer les directives cliniques et à soutenir les fournisseurs pour assurer des soins de meilleure qualité aux patients.
En concrétisant ce Plan, nous créerons un réseau de cancérologie qui offre des services axés sur la personne, sécuritaires et efficaces, de façon efficiente, équitable et en temps opportun.[*]
La concrétisation de ce Plan a été possible grâce à la collaboration des responsables cliniques d’Action Cancer Ontario. Il aide à transformer les connaissances et les données probantes en recommandations et décisions relatives à la planification, l’élaboration de politiques et la conception de programmes, dans tout le continuum de soins de cancérologie.
Buts et objectifs stratégiques
Soins axés sur la personne
Offrir des soins axés sur la personne, respectueux et répondant aux besoins des patients pour optimiser la qualité de vie dans tout le continuum de soins de cancérologie.
Soins axés sur la personne
Offrir des soins axés sur la personne, respectueux et répondant aux besoins des patients pour optimiser la qualité de vie dans tout le continuum de soins de cancérologie.
Le cancer est une expérience extrêmement personnelle. Les résultats cliniques du patient ne sont pas le seul facteur permettant de définir l’excellence des soins. Le point de vue du patient sur son expérience et sa qualité de vie est tout aussi important.
Nous[*] miserons sur les progrès importants réalisés à l’égard :
- de la gestion des symptômes;
- des résultats communiqués par le patient et de son expérience du réseau de cancérologie.
À l’échelle du système de santé, nous ferons appel aux patients, aux aidants et au public pour améliorer le réseau de cancérologie. Cela permettra de garantir que les services et soins reflètent les besoins et les préférences des Ontariens.
Un modèle de soins axé sur la personne repose sur une communication efficace. Cela comprend la communication entre les patients, les aidants et les professionnels de la santé. Les conversations sur les objectifs de soins doivent être engagées tôt et se poursuivre à toutes les étapes des soins, à l’aide des ressources provinciales. Notre partenariat avec le Réseau ontarien des soins palliatifs permettra d’appuyer les activités menées dans ce domaine.
Les professionnels de la santé doivent avoir les bons renseignements et les outils adaptés pour communiquer efficacement avec les patients. Ils doivent tenir compte de la littératie en santé du patient.[*] Les patients et les aidants ont aussi besoin de renseignements et d’outils pour comprendre les soins et y participer pleinement.
Objectifs stratégiques :
- Accroître l’utilisation des résultats communiqués par le patient et améliorer la gestion des symptômes.
- Renforcer l’évaluation de l’expérience du patient et la participation équitable des patients, des aidants et du public.
- Encourager des conversations sur la planification préalable des soins, le pronostic et les objectifs de soins le plus tôt possible, et faire part des objectifs définis à l’équipe de soins.
- Améliorer les compétences en littératie en santé des professionnels de la santé, des patients et des aidants pour améliorer la communication, l’autogestion et la qualité de vie.
- Améliorer l’accès aux renseignements sur le cancer pour les patients et les aidants.
«Sur le plan physique, je recevais des soins fantastiques. Mais il s’agit d’une épreuve aussi bien sur le plan physique que sur le plan émotionnel. Le réseau doit tenir compte de ces deux aspects. Après avoir été diagnostiquée d’un cancer du sein, j’ai fait mes propres recherches et j’ai décidé, pour ma sérénité, que je désirais une mastectomie bilatérale sans reconstruction mammaire. J’ai eu le sentiment que les médecins remettaient en question ma décision et voulaient m’imposer leurs décisions en fonction de protocoles de pratiques exemplaires et de normes de soins. J’ai eu l’impression qu’on ne m’écoutait pas.»
Kim S. est une travailleuse sociale spécialisée dans les accoutumances et la santé mentale qui a été diagnostiquée et traitée pour un cancer du sein en 2017.
Soins sécuritaires
Améliorer la sécurité des patients, des aidants et des professionnels de la santé dans tous les milieux de soins.
Soins sécuritaires
Améliorer la sécurité des patients, des aidants et des professionnels de la santé dans tous les milieux de soins.
Les patients, les aidants et les professionnels de la santé s’attendent à ce que leur système de santé offre des soins sécuritaires. Un principe fondamental dans le domaine des soins de santé est « S’abstenir de faire du mal ». Nous devons limiter de façon proactive les préjudices évitables dans tous les milieux de soins.
Ce travail est particulièrement important alors que le traitement du cancer s’améliore en permanence. Par exemple, l’administration d’un traitement systémique nécessite la participation de nombreux partenaires. Nous devons élaborer des modèles qui renforceront la sécurité et l’efficacité des soins. Cela comprend les aspects suivants :
- La prescription, la délivrance et l’administration des médicaments contre le cancer;
- La surveillance de la réaction des patients au traitement.
Nous[*] allons renforcer la sécurité des soins en :
- normalisant les pratiques exemplaires;
- offrant de meilleures formations et informations aux professionnels de la santé;
- fournissant aux patients les outils et les renseignements nécessaires pour qu’ils sachent gérer les effets secondaires de leur traitement.
Nous allons renforcer la culture de la sécurité existante, la gouvernance et la responsabilité. Cela comprend les aspects suivants :
- une solution coordonnée et l’échange des leçons retenues lorsqu’un incident de sécurité survient;
- une collaboration avec nos partenaires pour établir des normes et évaluer et rendre compte de la qualité.
Objectifs stratégiques :
- Mettre en œuvre un modèle de soins pour assurer une gestion globale des symptômes et des effets secondaires.
- Élaborer et mettre en œuvre des normes et pratiques cliniques visant à améliorer la qualité et la sécurité du traitement.
- Renforcer la culture de la sécurité et la surveillance à l’échelle du système.
«Avant ma chirurgie et ma chimiothérapie, j’étais très en forme et très actif. J’aimais faire des marathons et naviguer. Maintenant, je souffre tout le temps. Ma vie sexuelle d’avant n’est plus, et ça a été très difficile à vivre. J’ai connu beaucoup d’autres effets secondaires : perte de la mémoire immédiate, incontinence nocturne, trouble de la perception spatiale et perte du contrôle de mes jambes dans certaines positions. Un programme de gestion de la douleur chronique et un programme de pleine conscience m’ont aidé à atténuer (mais pas éliminer) certaines douleurs, ce qui a alors amélioré mon état émotionnel.»
Malcolm F. est un professeur de collège retraité qui a reçu un diagnostic de cancer invasif de la vessie en 2011.
Soins équitables
Améliorer l’équité en santé au sein du réseau de cancérologie pour que personne ne soit défavorisé en fonction de son identité, de son lieu de vie ou de ses ressources.
Soins équitables
Améliorer l’équité en santé au sein du réseau de cancérologie pour que personne ne soit défavorisé en fonction de son identité, de son lieu de vie ou de ses ressources.
Chaque résident de l’Ontario devrait pouvoir être en pleine santé. Personne ne doit être défavorisé sur le plan de la santé en raison de son identité, de son lieu de vie ou de ses ressources.
Pourtant, certains Ontariens sont confrontés à d’importants obstacles, souvent trop nombreux pour :
- réduire leurs risques de développer un cancer;
- recevoir un diagnostic assez tôt;
- accéder aux services de cancérologie.
Le lieu de vie, la culture et la situation financière d’une personne peuvent avoir un effet négatif sur son expérience des soins de cancérologie, les décisions de traitement et les résultats.
Une approche de l’équité en santé reconnait que toutes les populations ne sont pas égales sur le plan de la santé. Cette approche nous aide à comprendre et à traiter les besoins spéciaux de ces personnes dont les résultats de santé sont influencés par des obstacles tels que :
- les longues distances à parcourir;
- les frais de santé à débourser
- les préjugés des professionnels de la santé;
- le manque de soutien social.
Nous[*] allons exploiter les données et nous collaborerons avec nos partenaires internes et externes au système de santé. Nous souhaitons réduire les obstacles à l’équité en matière de prévention, de dépistage, de soins et de résultats liés au cancer pour les communautés les plus touchées par les iniquités sociales et en santé, notamment :
- les patients atteints de cancers rares et peu fréquents;
- les peuples autochtones;
- les populations mal desservies ou vulnérables.
Les populations vulnérables sont des groupes et des communautés présentant un risque accru d’être confrontés à des disparités d’accès aux soins et de résultats de santé en raison de problèmes d’accès aux ressources sociales, économiques, politiques et environnementales, ainsi que de limites dues à leur maladie ou leur handicap.[*] Les populations vulnérables peuvent comprendre :
- les personnes défavorisées sur le plan économique;
- les minorités raciales, ethniques et culturelles;
- les enfants;
- les personnes âgées;
- les réfugiés et les nouveaux immigrants;
- les sans-abris ou les personnes vivant dans un logement précaire;
- les personnes avec un faible niveau de scolarité, de littératie ou des compétences linguistiques limitées;
- les personnes sans assurance;
- les personnes vivant loin des services;
- les personnes de la communauté LGBTQ+;
- les personnes atteintes de troubles mentaux, de maladies chroniques ou de handicaps.[*]
Objectifs stratégiques :
- Renforcer les capacités pour assurer l’équité en santé grâce au recours accru aux données, outils et partenariats aux échelons provincial et communautaire.
- Formuler des conseils stratégiques en matière de santé et mettre en œuvre des stratégies de soutien destinées aux populations vulnérables et mal desservies.
- Mettre en œuvre la quatrième Stratégie pour la lutte contre le cancer chez les Premières Nations, les Inuits, les Métis et les Autochtones en milieu urbain en se concentrant sur la mobilisation des communautés locales.
- Prévoir et allouer des fonds, des biens d’investissement et une infrastructure, ainsi que des ressources humaines en santé pour favoriser l’offre de soins équitables dans toute la province.
Pour de plus amples renseignements :
«J’avais l’impression que tous les intervenants du système (de santé) avaient toutes les connaissances et tout le pouvoir, et que je n’étais qu’un numéro dans une case. Je me suis sentie très isolée. Nous sommes tous des êtres humains. Notre sang a la même couleur. Mais nous ne sommes pas tous hétéros, blancs, mariés, avec des enfants, et personne ne devrait partir du principe que c’est le cas. Des choses simples et faciles peuvent être faites pour établir une relation personnelle et montrer une certaine ouverture d’esprit à l’égard de ma personne, comme me demander comment je veux qu’on m’appelle ou même mettre une affiche au mur qui indique que je suis dans un lieu sécuritaire et respectueux.»
Hannah S. est une coordinatrice bénévole dans un centre de santé communautaire. Elle (le pronom qu’elle a choisi) se déclare comme étant une personne asexuelle et a reçu un diagnostic de cancer de la vulve en 2017.
Soins efficients
Améliorer l’efficience et la coordination des services de cancérologie.
Soins efficients
Améliorer l’efficience et la coordination des services de cancérologie.
Les Ontariens souhaitent que les ressources de soins de santé soient utilisées de façon optimale, avec un minimum de chevauchement et de pertes. Ils veulent savoir que, si l’on soupçonne ou qu’on leur diagnostique un cancer, ils recevront des soins bien coordonnés de grande qualité.
Pour que le réseau de cancérologie de l’Ontario soit durable et accessible au besoin, l’augmentation des nouveaux cas de cancer soit être ralentie. En même temps, nous devons établir des processus pour utiliser au mieux nos ressources humaines, financières et d’infrastructure. Cela implique d’utiliser de la manière la plus rentable possible les services de diagnostic et de traitement du cancer, et de réduire l’utilisation inappropriée des ressources.
Nous[*] évaluerons l’efficacité réelle des interventions. Cela aidera à combler les lacunes entre les meilleures données probantes et les soins offerts et à améliorer les résultats des patients.
Nous collaborerons avec nos partenaires pour optimiser et mettre en place des solutions afin de fournir des services de qualité supérieure tout en garantissant les meilleures retombées pour les patients et le réseau de cancérologie.
Pour cela, nous allons :
- renforcer nos efforts de prévention et de dépistage;
- réduire les écarts dans les soins offerts aux patients effectuant une évaluation diagnostique;
- coordonner et intégrer la prestation des services de cancérologie.
Objectifs stratégiques :
- Faire progresser les stratégies de prévention des maladies chroniques.
- Renforcer les programmes structurés de dépistage du cancer du sein, du côlon, du col de l’utérus et du poumon en Ontario.
- Réduire les écarts en matière de qualité des soins offerts aux patients effectuant une évaluation diagnostique, du moment où l’on soupçonne la présence d’un cancer à la décision de traitement.
- Mettre au point des approches pour lutter contre l’épuisement des professionnels de la santé.
- Augmenter la valeur des services grâce aux modèles de financement, à l’évaluation, à l’élaboration de politiques et à de nouveaux modèles de soins.[*]
- Évaluer les bénéfices cliniques réels et la valeur des stratégies relatives aux traitements.
- Faciliter l’adoption des médicaments biosimilaires.[*]
Pour de plus amples renseignements :
«Pour moi, le processus de diagnostic a été très rapide. Je suis allée dans une clinique sans rendez-vous ouverte après les heures régulières, car j’avais une bosse bizarre à la base de mon cou. Le médecin m’a immédiatement envoyé faire un examen par ultrasons et il a reçu les résultats très rapidement. Il m’a envoyé aux urgences pour passer d’autres tests, car les résultats indiquaient une forte probabilité de malignité. On m’a diagnostiqué un lymphome hodgkinien de stade 2 en une semaine. J’ai passé d’autres tests, puis j’ai commencé la chimiothérapie un mois après. C’est assez impressionnant, mais je sais que d’autres personnes ont attendu des mois avant de passer des tests et d’obtenir les résultats. »
Lauren C. avait 22 ans quand on lui a diagnostiqué un cancer en décembre 2016, juste cinq mois après l’obtention de son baccalauréat en technologie.
Soins efficaces
Offrir des soins de cancérologie efficaces fondés sur les meilleures données probantes disponibles.
Soins efficaces
Offrir des soins de cancérologie efficaces fondés sur les meilleures données probantes disponibles.
Des soins de cancérologie efficaces signifient que les patients bénéficient de services fondés sur les meilleures données probantes disponibles, ce qui contribue à l’obtention des meilleurs résultats possibles par rapport à leur maladie.
Les connaissances et les technologies pour les soins et la lutte contre le cancer évoluent. Il est nécessaire d’évaluer constamment les interventions actuelles et nouvelles et d’appuyer la mise en place de celles qui apportent les meilleurs résultats. Cela comprend une réponse rapide aux nouvelles interventions comme les immunothérapies et les protonthérapies.
La médecine personnalisée adapte l’approche des services de cancérologies et de soins en se basant sur les caractéristiques génétiques d’un individu, leur pathologie ou les deux. Nous[*] allons promouvoir une approche cohérente et coordonnée sur la médecine personnalisée. Ce travail appuiera également les besoins particuliers des adolescents et des jeunes adultes qui ont été atteints ou sont atteints d’un cancer.
Nous allons élargir des programmes dans le but d’encourager les patients qui reçoivent un traitement contre le cancer pour qu’ils puissent cesser de fumer. Il y a un important résultat clinique qui révèle que cesser de fumer améliore les résultats cliniques.
Nous allons élargir nos activités de production de rapports de mesures de qualité afin d’offrir des soins de cancérologie fondés sur la recherche non seulement dans les hôpitaux, mais aussi dans les cliniques (y compris des établissements de santé indépendants et autres milieux non hospitaliers) et des laboratoires communautaires privés.
Afin d’aider les professionnels de la santé de toutes les équipes de soins à prendre des décisions cliniques fondées sur la bonne information au bon moment, nous allons normaliser la documentation clinique.
Objectifs stratégiques :
- Étendre l’évaluation des résultats cliniques et comparer les résultats des différentes provinces et des divers territoires.
- Étudier le lien existant entre les soins de cancérologie fondés sur les données probantes offerts au patient et les résultats cliniques et communiqués par le patient.
- Élaborer des stratégies pour appuyer l’évaluation et la mise en œuvre de technologies et de traitements novateurs.
- Mettre en œuvre un cadre pour l’utilisation des caractéristiques génétiques de la personne et de la tumeur (médecine personnalisée) afin de renforcer la qualité, la prestation de services et la planification du système.
- Travailler avec des partenaires du réseau pour promouvoir l’offre de soins efficaces et appropriés aux adolescents et jeunes adultes.
- Élargir les programmes de renoncement au tabac.
- Élargir la portée de l’évaluation de la qualité pour inclure les milieux non hospitaliers et les rapports à l’échelon de l’établissement et du fournisseur de soins.
- Faire progresser la documentation clinique intégrée normalisée (rapports synoptiques) et permettre la prise de décisions cliniques en temps réel et la production de rapports sur le réseau.
«On m’a orienté vers un radiologue de Toronto pour réaliser une biopsie rénale, car le radiologue de North Bay n’avait pas assez d’expérience dans ce domaine précis. Les résultats ont indiqué qu’étant donné l’emplacement de la tumeur sur mon rein, une ablation n’était pas envisageable. Concernant l’intervention chirurgicale que je devais subir, mon urologue de North Bay n’avait jamais pratiqué de néphrectomie par laparoscopie. Il m’a donc orientée vers un spécialiste qui venait de rejoindre l’équipe et il prévoyait assister à la chirurgie pour renforcer ses compétences. Bien que j’aie dû être transférée pour l’examen de radiologie et pour l’intervention chirurgicale, je suis convaincue que j’ai obtenu les meilleurs résultats possibles, car j’ai reçu les bons soins par les bons professionnels. »
Lauri P. était vice-présidente d’une grande banque. Elle est aujourd’hui à la retraite. Elle a été traitée pour un cancer de l’ovaire à cellules claires en 2013 et un cancer du rein au stade 1 en 2017. Lisez l'histoire de Lauri (en anglais)
Soins opportuns
Offrir des soins en temps opportun tout au long du continuum de soins de cancérologie.
Soins opportuns
Offrir des soins en temps opportun tout au long du continuum de soins de cancérologie.
De nombreux patients déclarent que l’attente (avant de passer les tests et d’obtenir les résultats, d’élaborer un plan de soins, ou d’accéder aux services) est l’un des éléments les plus stressants du parcours de diagnostic du cancer. La réduction des temps d’attente est importante pour optimiser la qualité de vie et la prise de décisions, et peut avoir une incidence sur les résultats cliniques.
Des progrès ont été réalisés quant à l’atteinte des objectifs en matière de temps d’attente. Nous[*] continuerons de renforcer les approches de gestion du rendement pour favoriser les améliorations des délais liés aux soins.
Pour cela, et pour encourager une approche intégrée des soins, notre travail portera sur des transitions en temps opportun :
- aux différents stades du continuum de soins de cancérologie;
- entre les établissements;
- à l’intérieur et à l’extérieur du réseau de cancérologie.
Nous nous efforcerons d’offrir un accès en temps opportun aux services d’oncologie psychosociale et aux soins palliatifs. Cela aidera les patients à gérer les difficultés émotionnelles, spirituelles, fonctionnelles, pratiques, nutritionnelles et de réadaptation auxquelles ils sont confrontés à cause du cancer. Nos efforts liés aux soins palliatifs s’inscriront dans la lignée du Plan d’action du Réseau ontarien des soins palliatifs.
Objectifs stratégiques :
- Améliorer les transitions au sein du continuum de soins de cancérologie.
- Développer et appuyer l’accès en temps opportun aux services d’oncologie psychosociale.
- Développer et appuyer l’accès en temps opportun aux soins palliatifs.
- Améliorer le délai d’attente pour l’accès aux services de diagnostic et de traitement en faisant progresser les stratégies de surveillance des temps d’attente et de gestion du rendement.
Pour de plus amples renseignements :
«Lorsqu'on m’a diagnostiqué un cancer du col de l’utérus, mon gynécologue m’a recommandé d’être opérée à Toronto (à deux heures de chez moi). J’ai effectué un examen par tomodensitométrie et un examen par IRM à Toronto, qui ont indiqué qu’une intervention chirurgicale n’était pas envisageable. On m’a donc orienté vers des services de radiothérapie plus près de chez moi. J’ai attendu plusieurs semaines. Le premier hôpital disait avoir envoyé la demande de consultation, mais l’autre hôpital déclarait n’avoir rien reçu. J’ai dû personnellement partir à la recherche de ce document. À cause de ce retard, j’ai dû passer un autre examen avant de commencer le traitement.»
Freida D. est une retraitée qui partage son temps entre Kitchener et les Bermudes, d’où elle est originaire. Dans l’ensemble, elle déclare avoir eu « vraiment de la chance » pour les soins qu’elle a reçus.
Le cancer en Ontario
Utilité d’un plan pour la lutte contre le cancer en Ontario
Environ un Ontarien sur deux développera un cancer au cours de sa vie.[*]
Cette statistique affligeante souligne l’importance d’un réseau provincial de cancérologie bien structuré.
Le Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario garantit aux habitants de la province qu’un système est en place pour réduire le risque qu’ils développent un cancer et offrir des soins de grande qualité au besoin.
De plus en plus de personnes survivent au cancer et vivent en étant atteintes de cette maladie
Le taux global de survie au cancer après cinq ans est maintenant de 65 %, au lieu de 48 % au milieu des années 1980, bien qu’il y ait des écarts en matière de survie selon les différents types de cancer.
Les soins de cancérologie ne s’arrêtent pas à la fin du traitement. De plus en plus de personnes survivent au cancer et vivent plus longtemps en étant atteintes de cette maladie, par conséquent les patients, les aidants et le système de santé sont confrontés à de nouveaux défis.
le nombre de nouveaux cas de cancer est en hausse[*]

Figure 1 : Taux prévisionnels d’incidence du cancer et taux normalisés selon l’âge pour tous les cancers combinés, Ontario, 2011-2018
Le vieillissement de notre population aura des répercussions sur le réseau de cancérologie
- Plus de la moitié de l’ensemble des cas de cancer sont diagnostiqués chez des personnes âgées de 60 à 79 ans.[*]
- Le nombre d’Ontariens âgés de plus de 65 ans est désormais supérieur au nombre d’Ontariens de moins de 15 ans.[*] Cela aura d’importantes répercussions sur notre réseau de cancérologie, car le risque de développer un cancer augmente avec l’âge.

Figure 2 : Répartition des cas de cancer récemment diagnostiqués, par groupe d’âge, 2013
Le cancer est la première cause de décès en ontario[*]

Figure 3 : Principales causes de décès, Ontario, 2016
Le taux de mortalité imputable au cancer baisse[*]
Le taux de mortalité imputable au cancer a diminué en Ontario au cours des trente dernières années, avec un taux de diminution qui a accéléré après 2011.

Figure 4 : Taux de mortalité normalisés selon l’âge, 1983-2013, pour 100 000 personnes
De plus en plus de personnes survivent au cancer et vivent en étant atteintes de cette maladie
Depuis 2013, le taux global de survie au cancer après cinq ans était de 65 %, au lieu de 48 % au milieu des années 1980, bien qu’il y ait des écarts en matière de survie selon les différents types de cancer.[*]
Les soins de cancérologie ne s’arrêtent pas à la fin du traitement. De plus en plus de personnes survivent au cancer et vivent plus longtemps en étant atteintes de cette maladie; par conséquent les patients, les aidants et le système de santé sont confrontés à de nouveaux défis.

Figure 5 : Prévalence sur 30 ans pour tous les cancers combinés, Ontario
Le risque de développer un cancer, l’accès aux services et les résultats de santé sont différents d’un Ontarien à l’autre
Le Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario offre une feuille de route sur la façon dont Action Cancer Ontario, les Programmes régionaux de cancérologie, les partenaires du système de soin de santé, et à terme, Santé Ontario, collaborent pour réduire le fardeau du cancer pesant sur les personnes et sur le système de santé.
Certains groupes d’Ontariens présentent un risque plus élevé de développer certains cancers :
- Les membres des Premières nations, en particulier, affichent un plus grand nombre de nouveaux cas de certains cancers, comparé au reste de la population de la province. [*]
- Par ailleurs, les taux de mortalité imputable au cancer sont bien plus élevés chez les membres des Premières nations que chez d’autres habitants de l’Ontario. [*]
Le risque de développer un cancer et d’autres maladies chroniques est lié à des facteurs comme :
- l’âge;
- le genre;
- les revenus;
- le niveau d’études;
- le logement;
- le tabagisme;
- la consommation d'alcool;
- le régime alimentaire (et la sécurité alimentaire);
- l’activité physique;
- le poids;
- l’environnement (p. ex., exposition aux UV, pollution);
- le lieu de travail.
Ces facteurs peuvent également avoir un effet sur la participation au dépistage du cancer, et sur les résultats de santé :
- Les femmes issues de ménages à faible revenu ou ayant récemment immigré sont moins susceptibles de passer les tests Pap que les femmes issues de ménages à haut revenu ou nées au Canada.
- Les taux de survie aux cancers du poumon, du côlon, du sein et de la prostate sont associés au niveau de revenu. Au plus les revenus sont élevés, au plus les taux de survie à ces cancers sont hauts.[*]
Pour de plus amples renseignements :
Rapports statistiques d’Action Cancer Ontario
Nous publions divers rapports sur le fardeau du cancer, les facteurs de risque du cancer et la qualité et le rendement du réseau de cancérologie.
Consulter la page sur les rapports statistiques (en anglais seulement)
Ontario Cancer Profiles (Profils de cancers en Ontario)
Cet outil de cartographie interactif en libre-service vous donne la possibilité de créer des graphiques, des cartes et des tableaux personnalisés indiquant les statistiques provinciales et régionales récentes sur le fardeau du cancer, les facteurs de risque et les indicateurs de dépistage. L’outil permet d’établir des comparaisons entre les différentes régions de la province.
Consulter la page Ontario Cancer Profiles (Profils de cancers en Ontario) (en anglais seulement)
Notre réseau
Concrétisation du Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario
Les 14 programmes régionaux de cancérologie de l’Ontario sont tout particulièrement importants pour contribuer à l’atteinte des objectifs du Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario et améliorer la qualité et l’offre des services de cancérologie.
Dans le cadre de cet effort, les programmes régionaux de cancérologie utilisent notre plan provincial pour la lutte contre le cancer afin d’élaborer leurs propres plans régionaux. Ces plans régionaux visent à répondre aux problèmes locaux et à améliorer les services de cancérologie dans leurs collectivités. Ces plans visent à garantir l’accès à des services de cancérologie de grande qualité pour tous les Ontariens, et ce, le plus proche possible de leur domicile.

« Ce Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario offre une vision commune sur laquelle Action Cancer Ontario et les programmes régionaux de cancérologie peuvent se baser pour poursuivre leur travail. Le plan est complet et comprend une planification importante axée sur la population pour réduire le futur fardeau du cancer en Ontario, ainsi que des stratégies visant à offrir en continu des soins exemplaires aux patients atteints d’un cancer et à leur famille. La notion reconnaissant que les professionnels de la santé ont besoin d’un soutien systématique pour éviter l’épuisement professionnel est nouvelle et très importante. »
Dr. Ralph M. Meyer,
Vice-président, Oncologie et soins palliatifs, Centre des sciences de la santé de Hamilton
Vice-président régional, Action Cancer Ontario
Initiatives régionales
Programme régional de cancérologie de Simcoe Muskoka
L’une des premières stratégies régionales de lutte contre le cancer pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transsexuelles et transgenres (LGBT) visant à s’assurer que les besoins de ces personnes sont pris en compte lors de la conception et de l’élaboration des services de cancérologie de Simcoe Muskoka.
Pour obtenir de plus amples renseignements, cliquez ici (en anglais
Programme régional de cancérologie de Centre-Toronto
Les nouveaux services pour les maladies hématologiques malignes complexes de Centre-Toronto offrent un traitement spécialisé aux personnes atteintes d’un cancer du sang, comme la leucémie.
Pour obtenir de plus amples renseignements, cliquez ici (en anglais
Programme régional de cancérologie du Nord-Est
Un projet pilote de dépistage du cancer du poumon pour les personnes à haut risque a été lancé par Horizon Santé-Nord. Dans le cadre du projet pilote, on utilise un nouveau test qui peut permettre de détecter un cancer du poumon à un stade précoce, lorsque le traitement a plus de chance d’être efficace.
Leadership clinique
Les responsables cliniques, notamment les médecins, le personnel infirmier et les autres professionnels de la santé, font preuve de leadership et offrent des conseils spécialisés visant à améliorer le réseau de cancérologie. En outre, plus de mille cliniciens de tout l’Ontario participent à des groupes d’experts, des comités consultatifs et examinent notre travail, notamment l’élaboration des lignes directrices de programmes cliniques et des documents d’orientation fondés sur la recherche. Leurs contributions sont essentielles pour atteindre nos objectifs.

«Notre rôle en tant que responsables cliniques d’Action Cancer Ontario est d’établir un partenariat avec les représentants des conseillers des patients et des familles et les professionnels de la santé afin de définir des objectifs et de prévoir les futurs changements qui seront utiles pour toutes les personnes qui ont recours au réseau de cancérologie. Ensemble, nous avons élaboré le Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario. Notre travail, qui reposera sur ce Plan, visera à mettre sur pied un réseau plus intégré qui répond davantage aux besoins des Ontariens. »
Dre Leta Forbes,
Responsable provinciale, Traitements systémiques, Action Cancer Ontario
Mobilisation des conseillers des patients et des familles
Nous remercions les conseillers des patients et des familles qui ont participé à l’élaboration du Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario. Leurs expériences et leurs conseils ont permis de créer un Plan qui répond mieux aux divers besoins et valeurs des populations desservies.
De plus, leurs avis nous aident à prendre les décisions qui touchent les soins et les services offerts aux patients, lors de l’élaboration de politiques, de programmes et de pratiques.
Collaboration avec le gouvernement
Le ministère de la Santé et des Soins de longue durée aide Action Cancer Ontario à concrétiser le Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario.
Le Ministère examine et évalue le Plan et octroie des fonds destinés à ses programmes et projets. Nous[*] conseillons le Ministère sur le rendement du réseau de cancérologie et nous lui adressons régulièrement des rapports sur les résultats de notre travail.
Partenaires du réseau
De nombreux partenaires du réseau contribuent à l’élaboration de programmes, de politiques et de projets qui appuient les objectifs stratégiques du Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario. Les partenaires externes sont notamment des organismes provinciaux, des organismes de soins de santé, des professionnels de la santé, leurs ordres et associations.
Pour de plus amples renseignements :
Programmes régionaux de cancérologie
Les programmes régionaux de cancérologie rassemblent les organismes et les professionnels de la santé qui offrent des soins de cancérologie dans les régions.
Conseillers des patients et des familles
Plus de 120 conseillers des patients et des familles travaillent dans tous les domaines de notre organisation.
Voir la page À propos des conseillers des patients et des familles
Réseau ontarien des soins palliatifs
CCO est un partenaire important du Réseau ontarien des soins palliatifs. Nous collaborons en vue d’améliorer l’accès à des soins palliatifs de grande qualité pour tous les patients de l’Ontario.
Partenariat de gestion de la qualité
Nous sommes partenaires de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario dans le cadre du Partenariat de gestion de la qualité. Le partenariat œuvre à améliorer l’élaboration et l’utilisation de normes et lignes directrices cliniques cohérentes pour assurer des services de coloscopie, de mammographie et de pathologie de grande qualité.
Évaluation des progrès
Responsabilité et mesure
Nous[*] avons une responsabilité envers le Ministère de la Santé et des Soins de longue durée et la population de l’Ontario de respecter les engagements décrits dans le présent Plan.
Les Plans d’activités annuels soumis au Ministère et les Plans opérationnels internes détaillés définissent la méthode de travail adoptée pour élaborer et mettre en place des projets et des programmes visant à appuyer les buts et objectifs stratégiques de ce Plan.
Un Plan d’évaluation solide, et des indicateurs de rendement ont été mis en place pour évaluer le progrès.
Les progrès sont rapportés de diverses façons :
- rapport Annuel;
- les rapports trimestriels et les rapports sur les programmes;
- les rapports trimestriels sur nos ententes de responsabilité et de financement.
De plus, le Conseil de la qualité des soins oncologiques de l’Ontario surveille le rendement du réseau de cancérologie grâce à l’Indice de qualité du réseau de cancérologie (en anglais seulement) et produit des rapports publics à ce sujet. Cet indice permet d’assurer le suivi des progrès de l’Ontario à l’égard de l’amélioration de la qualité de la lutte contre le cancer, offre des comparaisons à l’échelle internationale et souligne les possibilités d’amélioration.
Tous ces renseignements sont utilisés pour modifier la planification et s’adapter aux changements.
Progrès à ce jour
Depuis 2005, CCO a élaboré des Plans pluriannuels de lutte contre le cancer pour la province. Chaque Pan repose sur les accomplissements découlant des Plans précédents.

- 2005-2008 : Ce plan portait sur le renforcement des capacités du réseau pour répondre aux besoins croissants des patients atteints d’un cancer dans la province.
- 2008-2011 : Nous nous sommes attaqués aux temps d’attente et à la qualité des soins, nous avons développé nos efforts de prévention et de dépistage, nous avons renforcé la gestion de l’amélioration de la qualité et du rendement du réseau et nous sommes concentrés davantage sur l’expérience du patient.
- 2012-2015 : Nous avons demandé des investissements réalistes dans les efforts de prévention, de détection précoce, d’offre de soins plus près du domicile du patient et dans les solutions fondées sur la recherche pour gérer la hausse des coûts.
- 2015-2019 : Nous avons élargi la portée de notre travail pour englober tous les stades du continuum de soins de cancérologie et faire évoluer notre approche axée sur la personne.
L’évaluation et les comptes rendus sur les progrès ont permis de cibler les domaines dans lesquels il y avait encore des progrès à réaliser pour atteindre les objectifs du Plan
Apprenez-en davantage sur le quatrième Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario 2015 – 2019 d’Action Cancer Ontario.
Pour de plus amples renseignements :
Documents sur la gouvernance de CCO
Le rapport annuel de CCO comprend des objectifs de rendement et des rapports destinés à Action Cancer Ontario. Le plan d’activités annuel décrit l’orientation stratégique et les activités pour les trois prochains exercices financiers.
Indice de qualité du système de prévention
Ce rapport porte sur la surveillance et les recommandations relatives aux politiques et programmes à l’échelle du réseau qui peuvent permettre de réduire les facteurs de risque de cancer et les expositions à ces risques en Ontario.
Voir l'Indice de qualité du système de prévention (en anglais)
À propos de ce Plan
Le Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario 2019 - 2023 est une feuille de route décrivant la façon dont nous* allons travailler avec les programmes régionaux de cancérologie et les partenaires de système de santé afin de continuer à réduire le risque de développer un cancer et améliorer les résultats chez tous les Ontariens atteints d’un cancer.
Santé Ontario est une agence unique qui, à terme, prendra en charge le travail de CCO dans le cadre de son mandat plus vaste qui consiste à superviser la prestation des soins de santé en Ontario, à améliorer les directives cliniques et à soutenir les fournisseurs pour assurer des soins de meilleure qualité aux patients.
Le Plan porte sur tout le continuum de soins de cancérologie, notamment la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement, le rétablissement, la survie ou la fin de vie.

Les buts et objectifs stratégiques du Plan nous permettent :
- de cerner les priorités pour orienter notre travail à tous les échelons;
- de concentrer nos efforts dans les domaines prioritaires;
- de conseiller le gouvernement sur les initiatives majeures et les décisions de financement;
- d’élaborer des Plans stratégiques à l’échelle des programmes;
- de rassembler de nombreux partenaires de notre système de santé complexe.
Élaboration du Plan
Action Cancer Ontario a commencé par étudier le rendement du réseau de cancérologie et les progrès réalisés dans le cadre du Plan précédent (2015-2019).
Nous avons consulté le personnel d’Action Cancer Ontario et notre réseau de partenaires, notamment les programmes régionaux de cancérologie et les conseillers des patients et des familles. Nous les remercions pour leurs avis et leur expertise.
L’examen et les consultations ont permis de confirmer que nous étions sur la bonne voie, celle établie par notre Plan précédent. Avec ce Plan, nous continuons dans la même direction et nous poursuivons les progrès réalisés à ce jour. Le Plan aide à cibler les domaines dans lesquels il y avait encore des progrès à réaliser, les nouvelles possibilités d’amélioration et les domaines émergents dans le domaine de la cancérologie qui nécessiteront notre attention au cours des années à venir.
Pour de plus amples renseignements :
Santé CCO
Action Cancer Ontario est une division de CCO, un organisme qui relève du ministère de la Santé et des Soins de longue durée. CCO dirige la planification pluriannuelle du réseau de cancérologie, du réseau de soins rénaux et de l’accès aux soins pour les services de santé essentiels.
Une agence unique, Santé Ontario, prendra en charge le travail de CCO dans le cadre de son mandat plus vaste qui consiste à superviser la prestation des soins de santé en Ontario, à améliorer les directives cliniques et à soutenir les fournisseurs pour assurer des soins de meilleure qualité aux patients
PLAN DE MISE EN ŒUVRE DE LA RADIOTHÉRAPIE
Ce rapport complémentaire du Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario détermine les secteurs prioritaires du programme de radiothérapie pour assurer l’offre de radiothérapies sécuritaires, accessibles et de haute qualité à tous les Ontariens. (en anglais uniquement)
PLAN DE MISE EN ŒUVRE DES TRAITEMENTS SYSTÉMIQUES
Ce rapport complémentaire du Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario présente les initiatives ciblées visant à améliorer la qualité, la sécurité et l’accessibilité des traitements systémiques en Ontario. (en anglais uniquement)
Voir le Plan de mise en œuvre du programme des traitements systémiques
STRATÉGIE POUR LA LUTTE CONTRE LE CANCER CHEZ LES PEUPLES AUTOCHTONES
Ce rapport complémentaire du Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario offre une feuille de route destinée à améliorer la performance du système de cancérologie pour les Premières nations, les Inuits, les Métis et les Autochtones en milieu urbain en Ontario. (en anglais uniquement)
Voir la stratégie pour la lutte contre le cancer chez les peuples autochtones