Faits saillants
- De 2015 à 2017, environ 20 % des adultes en Ontario ont déclaré utiliser le transport actif la plupart des jours de la semaine, l’utilisation du transport actif varie selon la région.
- Les adultes qui utilisent le transport actif ont des niveaux d’activité physique globaux plus élevés, ce qui peut aider à réduire le risque de certains cancers.
- Le soutien au transport actif a été inclus dans les plans de relance gouvernementaux suite à la pandémie de COVID-19.
Une analyse par bureau de santé publique a montré que du 2015 à 2017, l’utilisation du transport actif en Ontario variait selon les régions. Il était le plus courant à Toronto et à Ottawa, et le moins courant dans les bureaux de santé publique suivants : Comté de Windsor Essex, Lambton et Elgin-St. Thomas, ainsi que Leeds, Grenville et Lanark District. Dans l’ensemble, 19,2 % des adultes en Ontario ont déclaré utiliser le transport actif la plupart du temps durant la semaine (par exemple, 4 jours ou plus).
Le transport actif utilise votre propre énergie, par exemple la course à pied ou le vélo, pour vous rendre à des endroits tels que l’école, l’arrêt de bus, le centre commercial, le travail ou pour rendre visite à des amis.
La variation régionale de l’utilisation du transport actif est liée, en partie, à des facteurs géographiques et économiques qui influencent la façon dont les gens se rendent au travail ou en reviennent. Elle est également liée à des caractéristiques de l’environnement bâti qui augmentent le transport actif, notamment :
Les personnes qui utilisent le transport actif déclarent des niveaux plus élevés d’activité physique globale.[2][3][4][5] Une étude a révélé que les Canadiens vivant dans des quartiers où ils pouvaient se déplacer à pied pratiquaient davantage d’activité physique.[6] L’activité physique est associée à un risque limité de développer un cancer du côlon, et est susceptible de réduire le risque de développer un cancer du sein après la ménopause et un cancer de l’endomètre. [7]
Les mesures de santé publique mises en œuvre pendant la pandémie de COVID-19 ont affecté les habitudes de travail et de transport en Ontario. L’enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de l’automne 2020 a révélé que les personnes qui travaillaient à domicile en raison de la pandémie ont déclaré 40,7 minutes d’activité physique par jour, tandis que les autres travailleurs ont déclaré 49,8 minutes d’activité physique par jour.[8] La diminution de l’activité physique chez les personnes qui travaillaient à domicile était en partie attribuable à une diminution du transport actif.
Les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont intégré la planification du transport actif dans les plans de rétablissement en cas de pandémie. En juillet 2021, le gouvernement fédéral a lancé la Stratégie nationale de transport actif du Canada et le Fonds pour le transport actif.[9] En août 2021, le gouvernement de l’Ontario a annoncé des investissements fédéraux et provinciaux dans les infrastructures de transport actif pour soutenir la construction et l’entretien de sentiers, de pistes cyclables et de trottoirs en Ontario.[10]
On ne sait pas encore si les changements dans les habitudes d’activité physique, de travail et de transport se poursuivront au-delà de la pandémie. De nouvelles infrastructures et la focalisation sur le transport actif pourraient entraîner une augmentation de l’activité physique dans la province et à l’échelle nationale.
En savoir plus sur les politiques et les programmes qui favorisent le transport actif et l’activité physique dans l'Indice de qualité du système de prévention 2020 report.
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