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Rapport sur le rendement du dépistage du cancer en Ontario 2020

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Pour accéder aux données les plus récentes, consulter le Rapport sur le rendement du dépistage du cancer 2023.

Il est essentiel de mettre en œuvre un dépistage du cancer efficace par l’intermédiaire de programmes structurés basées sur la population en vue de réduire le fardeau du cancer en Ontario. Les rapports publics sur le rendement des programmes de dépistage du cancer nous permettent de promouvoir la transparence et la responsabilisation dans ce domaine.

Le Rapport sur le rendement du dépistage du cancer en Ontario 2020 s’appuie sur le rapport de 2016 et fait état :

  • des données sur le rendement de la période 2014-2018 pour la plupart des indicateurs;
  • des améliorations apportées aux programmes ontariens de dépistage du cancer depuis la publication du rapport de 2016.

Faits saillants du rapport

Dépistage du cancer du sein

  • La participation au Programme ontarien de dépistage du cancer du sein (PODCS) est restée stable entre 2000 et 2018, oscillant entre 61 % et 66 %, malgré la baisse de son taux de fidélisation au cours des 6 dernières années. En 2018, 77 % des participantes ont passé une nouvelle mammographie dans un délai de 30 mois, alors que ce taux s’élevait à 83 % en 2012.
  • Entre 2000 et 2018, plus de 90 % des femmes chez lesquelles la mammographie a révélé une anomalie ont fait l’objet d’un suivi dans un délai de 6 mois.
  • En 2018, 77 % des femmes ayant obtenu des résultats anormaux à la mammographie qui ont eu besoin de se soumettre à une biopsie des tissus ont été diagnostiquées dans les 7 semaines suivant la date du dépistage. Il reste difficile de respecter cet intervalle de diagnostic de 7 semaines, et l’objectif de rendement national de 90 % ou plus n’est pas atteint. Toutefois, la province canadienne de l’Ontario se classe parmi les trois premiers rangs de cet indicateur.
  • De 2014 à 2018, 92 % à 94 % des femmes ayant obtenu des résultats anormaux à la mammographie qui n’ont pas eu besoin de se soumettre à une biopsie des tissus ont été diagnostiquées dans les 5 semaines suivant la date de dépistage, soit un pourcentage supérieur à l’objectif de rendement national de 90 % ou plus. La sensibilité de la mammographie est passée de 83 % en 2013 à 86 % en 2016, avant de grimper à 92 % en 2017.Le PODCS pour les femmes présentant un risque élevé est le premier et seul programme structuré de dépistage du cancer du sein dans la population destiné aux femmes présentant un risque élevé de développer un cancer du sein au Canada. Le taux de fidélisation de ce programme a augmenté au cours de ces dernières années, passant de 70 % en 2015 à 77 % en 2017.
  • Le pourcentage de femmes ayant été dépistées dans les 90 jours suivant la confirmation de leur statut de risque élevé a diminué entre 2014 (55 %) et 2016 (44 %) avant de repartir à la hausse pour atteindre 59 % en 2018.
  • Au sein du PODCS pour les femmes présentant un risque élevé, la valeur prédictive positive (VPP) combinée de la mammographie pour les dépistages initiaux et subséquents a augmenté entre 2013 et 2017, passant de 6 % à 7 % sur cette période.
  • Entre 2012 et 2016, la proportion de cancers du sein détectés à un stade précoce a augmenté, passant de 61 % à 65 %.

Dépistage du cancer du col de l’utérus

  • Lors du lancement du Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus en 2000, 59 % des Ontariennes admissibles étaient dépistées pour le cancer du col de l’utérus. Le taux de participation au dépistage du cancer du col de l’utérus a culminé à 67 % de 2007 à 2009. Il est ensuite demeuré stable, à hauteur de 60 %, sur les périodes 2013-2015 et 2016-2018.
  • Le taux de fidélisation du programme de dépistage a diminué entre 2011 (71 %) et 2014 (60 %). La baisse du taux de fidélisation observée a coïncidé avec les modifications apportées aux lignes directrices provinciales relatives au dépistage du cancer du col de l’utérus, et notamment l’extension recommandée de l’intervalle entre les tests Pap à un tous les trois ans.
  • Le suivi des résultats anormaux n’a pas cessé d’augmenter entre 2000 (49 %), année du lancement du Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus, et 2018 (86 %).
  • Entre 2013 et 2017, la valeur prédictive positive pour les lésions précancéreuses est passée de 5 % à 7 %, alors que celle pour le cancer du col de l’utérus est restée stable, à 0,3 %.
  • À l’instar d’autres régions du monde, l’Ontario travaille activement à la planification du remplacement du test Pap par le test de détection du virus du papillome humain (VPH).

Dépistage du cancer colorectal

  • Le 24 juin 2019, le programme ContrôleCancerColorectal a adopté le test immunochimique fécal (TIF) comme test de dépistage recommandé pour les personnes présentant un risque moyen de développer un cancer colorectal.
  • La proportion de personnes en retard pour le dépistage du cancer colorectal a baissé (c.-à-d. s’est améliorée) entre 2008 et 2018, passant de 50 % à 38 %. Elle se situe donc en deçà de l’objectif de rendement européen, qui ne doit pas dépasser 55 %.
  • La proportion de personnes n’ayant pas reçu de suivi dans les six mois suivant l’obtention d’un résultat anormal au test fécal a également baissé (c.-à-d. s’est améliorée) entre 2008 et 2018, en passant de 37 % à 20 %.
  • Le nombre d’événements indésirables liés à la coloscopie a diminué en Ontario entre 2014 et 2018. Le taux de perforation est resté constamment en deçà des objectifs national et européen de rendement minimal (à savoir moins de 1 perforation pour 1 000 coloscopies) durant cette période.
  • Le pourcentage de cancers colorectaux détectés par dépistage diagnostiqués à un stade précoce a augmenté entre 2013 et 2017, passant de 28 % à 32 %.