Dépistage du cancer du col de l’utérus à 25 ans
- Le Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus a modifié l’âge auquel les personnes immunocompétentes et immunodéprimées ayant un col de l’utérus et ayant déjà été sexuellement actives doivent commencer le dépistage du cancer du col de l’utérus, le faisant passer de 21 à 25 ans.
- Ce changement se fonde sur des données probantes de qualité modérée suggèrent que le dépistage du cancer du col de l’utérus n’est pas bénéfique avant l’âge de 25 ans[1] .
- Le dépistage des personnes de moins de 25 ans peut entraîner des tests de suivi et des traitements qui ne leur sont pas bénéfiques.
- Les changements précoces dans les cellules du col de l’utérus sont susceptibles de rentrer dans l’ordre sans aucune intervention chez les personnes de moins de 25 ans. Même si ce n’est pas le cas, il est peu probable que ces cellules se transforment en cancer avant que la personne n’ait effectué son premier dépistage, car le développement du cancer du col de l’utérus prend plusieurs années.
- Il est extrêmement rare qu’une personne de moins de 25 ans développe un cancer du col de l’utérus. De 2016 à 2020, on a diagnostiqué 29 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus chez des personnes de moins de 25 ans en Ontario, contre un total de 3 058 cas pour l’ensemble des classes d’âge. 11 de ces nouveaux cas ont été diagnostiqués chez des personnes âgées de 21 à 24 ans.
- De 2016 à 2020, le taux d’incidence du cancer du col de l’utérus chez les personnes de moins de 25 ans en Ontario était de 0,3 pour cent mille. À titre de comparaison, pour l’ensemble des classes d’âge, ce taux était de 8,3 pour cent mille. Pour les personnes ontariennes âgées de 21 à 24 ans en particulier, le taux d’incidence du cancer de l’utérus était de 0,6 pour cent mille pour les cinq années allant de 2016 à 2020.
- De nombreux programmes de dépistage, notamment ceux de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de la Nouvelle-Écosse au Canada ainsi que ceux d’autres pays, recommandent de commencer le dépistage du cancer du col de l’utérus à 25 ans ou plus tard.
- Toute anomalie visible du col de l’utérus ou tout symptôme anormal doit faire l’objet d’un examen, quel que soit l’âge de la personne. Envisagez d’adresser le patient à un spécialiste (p. ex., colposcopiste, gynécologue, gynéco-oncologue) au besoin.
Vous trouverez des ressources sur le dépistage du cancer du col de l’utérus (en anglais seulement) du Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus.